L´évolution des pratiques agricoles.
- Agriculture ancienne:
Avant, au XXème siècle, l´agriculture possédait des petites surfaces agricoles avec des nombreuses haies qui habritaient plusieurs espèces comme des oiseaux, des moutons.. Il n´y avait presque pas des produits pour traiter les cultures malades et peu de moyens pour travailler la terre. C´est pour cela qu´il n´y avait presque pas de pollution. La plus grande partie des travaux étaient manuels (l´agriculteur travaillait avec ses mains).
- Agriculture intensive aujourd´hui:
Maintenant, l´agriculture a beaucoup changé. Elle s´est developpé et industrialisé considérablement . Elle possède de grandes surfaces agricolesde rendements importants obtenus grace à l´irrigation, aux engrais et aux pesticides. Les haies ont disparus mais aussi un grand nombre d´éspéces à cause de la production du sol er des eaux en raison de la quantité énorme de produits chimiques utilisés. Ils utilisent des machines au lieu de travailler avec les mains. L´emploi a diminué à cause de machines qui accélérent enormément la production.
Que ce que crée l´agriculture intensive?
L'agriculture intensive est caractérisée par l'utilisation massive d'intrants (produits, matériels). Elle repose sur une mécanisation poussée et l'usage d'engrais chimiques, de pesticides, fongicides, herbicides…afin de maximiser la production.
Ce mode de production assure un rendement des cultures important, ce qui permet de nourrir une population mondiale toujours plus nombreuse ; mais il met en péril la biodiversité et la santé humaine, en étant responsable de la pollution des sols, des nappes phréatiques et cours d'eau souterrains.
Les eaux polluées par les substances chimiques et organiques utilisées dans l'agriculture intensive s'infiltrent dans le sol, ruissellent, pour atteindre les nappes phréatiques, les cours d'eau souterrains et les rivières avoisinantes.
L’emploi de pesticides et herbicides, la suppression des haies et des jachères florales ont un impact sur la disparition des insectes utiles. Plusieurs études ont ainsi mis en évidence, par exemple, la vulnérabilité des carabes (insectes coléoptères) aux produits chimiques dont l’utilisation peut parfois éliminer jusqu’à 35% des peuplements.
L´inquiétante disparition des abeilles.
Le projet SAVE (Sustainable Apiculture and Varroa Embankment) est né d’une collaboration internationale unique entre universités et instituts spécialisés dans le problème de la disparition des abeilles. Des chercheurs du centre de recherche suisse sur les abeilles de l’Agroscope Liebefeld-Posieux se sont associés à ceux de l’Université des sciences agricoles d’Uppsala en Suède et à un troisième groupe de l’Institut d’Apiculture national de l’Université d’Hohenheim en Allemagne. Leur objectif commun: mieux connaître le parasite Varroa pour mieux le combattre.
Or, depuis la fin des années 90, les apiculteurs signalent partout dans le monde, et particulièrement aux Etats-Unis et en Europe, une mortalité massive dans la population d’abeilles européennes sauvages et d’élevages (type Apis mellifera, la plus commune dans le monde). Ce phénomène, appelé Colony Collapse Disorder (ou syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles) a suscité de nombreuses hypothèses quant à son origine.
Le parasite Varroa est clairement mis en avant comme un des facteurs aggravants du syndrome. Cet acarien n’est pas seul responsable du phénomène, mais les abeilles qui parvenaient auparavant à le combattre sont désormais trop affaiblies par d’autres facteurs environnementaux pour lui résister (pesticides etc…).
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